Lundi 8 septembre, François Bayrou a tenté son all-in avec un vote de confiance sur son plan d’économies. Résultat ? Bad beat : il a perdu la main, son gouvernement a sauté et son plan à 44 milliards s’est envolé 💸.
Coup de théâtre : Sébastien Lecornu, ancien ministre des Armées, prend les rênes à Matignon. C’est un signal clair : qui dit gouvernement installé, dit une première dose de stabilité politique, et donc une meilleure visibilité sur le marché du crédit.
Mais attention : stabilité politique ne veut pas forcément dire stabilité automatique des taux. Les marchés restent hyper sensibles aux annonces économiques, aux indicateurs de déficit et aux décisions européennes.
La BCE vient de confirmer le maintien de ses taux directeurs. Concrètement :
➡️ Pas de hausse immédiate du coût de refinancement pour les banques,
➡️ Une politique monétaire toujours restrictive (donc des conditions de crédit prudentes),
➡️ Des taux immobiliers qui devraient rester globalement stables à court terme.
💡 Par ailleurs, la BCE souligne une stabilité vigilante : une croissance plus robuste que prévu dans la zone euro, une inflation qui converge vers sa cible de 2 %, mais des risques qui persistent : dépréciation de l’euro, dynamique salariale, plans de relance budgétaire dans certains États membres …
⚠️ L’agence Fitch vient d’abaisser la note de la dette publique française, de « AA- » à A+. Bonne nouvelle : les marchés n’ont pas paniqué et l’OAT n’a pas flambé. La situation financière de la France reste scrutée de près, mais cette dégradation n’a pas changé la donne.
Si notre nouveau Premier Ministre parvient à mettre rapidement un plan crédible de redressement budgétaire :
✅ Les banques continueront de prêter mais leur vigilance sera renforcée, la dégradation de la note augmentant le risque perçu.
✅ Les taux resteront plutôt stables, et nos simulations ne seront pas bousculées.
✅ Les bons dossiers continueront de passer, mais avec des marges de négociation moins favorables.
💡 En pratique, cela signifie qu’il faudra encore plus soigner ses dossiers, anticiper les impacts de la note Fitch et être transparent avec les clients sur les coûts potentiels à venir.
Même si la stabilité politique se confirme, trois éléments restent des points d’alerte :
💸📈 Une inflation encore vive ou une hausse des coûts salariaux pourraient relancer les pressions sur les taux.
🇪🇺📊 Des décisions économiques européennes ou des chocs externes (énergie, change, commerce) pourraient faire bouger les lignes.
💡 Il ne faut donc surtout pas relâcher sa vigilance. Anticiper et simuler reste la clé pour que tes clients ne se retrouvent pas surpris par une possible hausse de taux ou des conditions moins favorables.
No panic cependant, les banques restent prêtes à financer ! Les dossiers solides continuent de recevoir leur accord rapidement, et certaines enseignes ont déjà atteint leurs objectifs 2025… en se projetant déjà sur 2026.
Le président de la Fédération bancaire française se veut rassurant : « Les décisions de la BCE sur la stabilité des taux directeurs sont assez rassurantes. Je m’attends plutôt à ce que dans les prochains mois, les niveaux de taux restent à peu près stables », prédit Daniel Baal.
C’est le moment parfait pour briller côté conseil en décryptant le marché, en anticipant les mouvements et en rassurant tes clients. Parce qu’un courtier qui anticipe, c’est un courtier qui gagne la partie. 😉