Donald a encore frappé. Une salve d’annonces sur les droits de douane par-ci, un petit recul stratégique par-là… et bim, les marchés s’agitent, les taux frémissent, et tout le monde sort sa boule de cristal.
Forcément, tu te demandes toi aussi : est-ce que cette guerre commerciale peut vraiment faire bouger les lignes en France ? Spoiler : c'est pas impossible. Allez, on te décrypte tout cela, sans panique… mais avec les yeux bien ouverts.
Tu visualises un tremblement de terre économique ? C'est un peu ce qui s'est passé début avril. Donald Trump, fidèle à son style bien à lui, a annoncé une série de droits de douane tous azimuts :
🔺 10 % sur toutes les importations.
🔺 20 % sur les produits européens.
🔺 Jusqu’à 60 % sur les produits chinois.
Un mini krach sur les marchés et des experts financiers qui cherchent encore leurs repères face à la stratégie économique ultra offensive de Donald Trump. Alors que le mot “récession” commence à résonner un peu partout sur les plateaux télé, coup de théâtre le 13 avril : Trump annonce une pause de 90 jours sur ces mesures. Mais attention, le ton reste ferme : “aucun pays ne sera épargné”. Seule exception ? La Chine, qui reste dans le viseur avec des taxes XXL, histoire de faire plier Pékin, coûte que coûte.
Quand l’Amérique éternue, le reste du monde sort les mouchoirs. Et avec les dernières annonces musclées de Trump, les économistes sortent les voyants rouges.
🔸 Goldman Sachs revoit ses prévisions : le risque de récession passe de 35 % à 45 % dans les 12 mois à venir.
🔸 Si le scénario se confirme, les économistes anticipent une baisse des taux directeurs de la Fed, jusqu’à -2 points cette année.
🔸 En clair : les États-Unis entreraient dans une phase de repli, avec des politiques monétaires plus souples à la clé.
➡️ Suite aux annonces américaines, les bourses mondiales ont plongé. Mais surprise : cette dégringolade profite aux emprunteurs.
➡️ Les investisseurs se replient vers des valeurs refuge (comme les OAT françaises), faisant baisser leurs taux.
➡️ Et qui regarde les OAT pour fixer ses barèmes ? Les banques. Résultat : une probable baisse des taux d’emprunt dans les semaines à venir.
💬 Pierre Chapon, Président de Pretto, le rappelle :"Les banques qui se refinancent principalement sur les marchés [les banques nationales ndlr] seront les premières à ajuster leurs barèmes à la baisse. C'est une excellente nouvelle pour les emprunteurs qui ont un projet d'achat immobilier."
T'as pas vraiment envie de danser la carioca en ce moment ? Rassure-toi, tu n’es pas le seul. Le climat économique et géopolitique actuel pèse sur le moral, et ça se ressent sur l’immobilier.
Bien que l’accession à la propriété reste une ambition forte pour 80% des Français, l’écart entre le rêve et la réalité se creuse avec des conditions qui ne suivent plus (hausse des taux, pouvoir d’achat en berne, tensions sur les prix dans les grandes villes …).
Ce climat d’incertitude freine l’investissement, tant chez les particuliers que les institutionnels. La méfiance ambiante entraîne des reports, voire des annulations de projets immobiliers, notamment dans le secteur commercial, où la confiance est essentielle à toute décision d’investissement.
On l’aura compris, l'incertitude provoquée par ces mesures protectionnistes n’est pas pour réjouir celles et ceux qui veulent se lancer dans l’achat immobilier. En effet, cette instabilité a de quoi donner quelques sueurs froides.
💬 Éric Balci, Directeur Général d'Inli : "Les primo-accédants seront les premiers impactés. Ils sont particulièrement touchés par la hausse des coûts de l’énergie et des charges locatives, qui ont épuisé une grande partie de leurs économies. Ils ne disposent plus de la capacité nécessaire pour constituer un apport personnel. À long terme, toute hausse de l’inflation et des prix de l’énergie impacte fortement ces ménages, pourtant essentiels en tant que clients pour l’investissement locatif particulier.”
Malgré un contexte morose, les banques – notamment les nationales – sont dans une dynamique sont dans une dynamique de conquête de nouveaux clients. Et le crédit immobilier est pour elles un incroyable levier d’acquisition ! Une bonne nouvelle pour celles et ceux qui souhaitent acheter pour la première fois.
💡 C’est là que ton rôle d'acteur sur le marché du crédit immo prend toute sa valeur : en période de reprise, la concurrence entre banques repart, les marges se resserrent… et tu as une vraie carte à jouer pour obtenir les meilleures conditions pour tes primo-accédants. Même fragilisés, ils restent des cibles prioritaires !
À toi donc d’optimiser chaque dossier pour transformer ce contexte pas vraiment folichon en vraie opportunité.💪😉